Inspire-aux-Cieux est le Haut-Prêtre de Grand-Père-Tonnerre, Dingir, le Dieu des Dieux.
Titan parmi les hommes aux traits patriciens et aquilins, il est né pitoyablement faible, martyrisé et manqua de peu de se faire occire par sa propre mère devant les souffrances qu’il endurait bébé. Les choses ont bien changées depuis. Si ses expressions ne laissent rien paraître sinon un masque froid et inquisiteur, faisant preuve d’une économie outrancière de mouvement, il s’agit en vérité et de prime abord d’un être dont la curiosité n’a pas de frontière et la capacité d’apprendre exempte de limites. Guerrier rompu à l’art de l’épée qui ne quitte jamais sa ceinture, c’est un Shamshu dans lequel les aspects de Dingir se retrouvent quasi intégralement. On le trouve majoritairement au Temple, mais aussi à errer au sein des jardins suspendu où on suppose qu’il va se détendre, si la chose est possible. S’il n’est fait aucun doute de la légitimité de son honorifique lorsqu’on le voit, lui adresser la parole est un tout autre défi tant il rayonne d’un gel hivernal.

❖ Pourquoi Dingir ?
Pourquoi respirons nous ? Pourquoi nous éveillons nous plus facilement tandis que les cieux s'ouvrent sur les rayons du soleil ? Pourquoi craint-on la foudre et ses colères ? Pourquoi la civilisation naît des conflits et de l'intégration des défaits par les vainqueur ? Je vous passerai les autres évidents parallèle qui vous ferons comprendre qu'il n'est nulle autre divinité indispensable à l'exception de celui que je sers. Je suis né salué par le cri d'un aigle, à l'astre du midi et tout porte à croire que même mon propre être tend à rejoindre celui qui domine les Dieux.

❖ Avec le recul, que penses-tu de ton enfance ?
Ce qu'elle a été : une épreuve bienvenue. Un individu est estimé, mesuré, évalué toute sa vie, sa conscience seule pour unique juge, parfois. Le démuni, l'esclave né, le fils de cet homme qui travaille la terre tout instant de la journée... Leur naissance les ouvrira tous au labeur qui sera le leur, à la misère qui ne manquera pas de les éroder plus vite que le temps affecte le corps naturellement. Je suis né dans un cadre idyllique, entouré d'êtres aimants, pourvu de tout et promis à ne jamais manquer de quoique ce soit, ainsi qu'à un avenir grandiose... Tout ceci sans n'avoir rien mérité. Avant de devenir celui qui se tient devant vous, j'étais coincé dans une gangue pitoyable, ridicule, malade et chétive. Je saurais éternellement gré à ma mère d'avoir voulu me libérer de ce fardeau tandis que ma conscience s'éveillait à peine, car je ne nie pas avoir pensé, même durant l'enfance, à mettre terme de mon propre fait à ma minable existence. Mais à présent que je me tiens devant vous, je ne peux que remercier les cieux de m'avoir éprouvé toute ma vie et même aujourd'hui, quand bien même mon évaluation se fasse sur d'autres terrains dorénavant. Tous, nous sommes le résultat de ce que nous fûmes et de ce que nous ferons.

❖ Quel est ton type de femme ?
Mon type de femme, au delà de l'aspect physique, est de celui avec qui l'on a nul besoin d'échanger mot et à la lecture seul d'un regard, parvient à connaître le fond des pensés. Cela ne veut pas dire qu'il ne sait pas s'exprimer, au contraire même, il peut être un flot de paroles aussi, se lancer dans des débats grandioses ou se perdre dans les formes qu'il tente de donner à ses explications. Il est passionné, mais humble, sait desceller la beauté en tout, apprécie apprendre, retient particulièrement bien les choses, est pourvu d'un ou de plusieurs talents qui n'ont pas nécessairement besoin d'être visibles de prime abord, sans que le cas contraire soit un problème. Mon type de femme est de celui qui ignore son extrême préciosité, ou de celui qui la connait, mais en conçoit une honte pudique. Il vit instantanément, regarde le futur très certain que s'il n'est pas maître de ce qu'il est, il l'est de ce qu'il fait.

❖ Quelles sont les causes les plus nobles qui soient pour toi ?
Y'a t-il de cause qui ne soit plus noble que celles qui poussent chacun à forcer l'inéluctable ? Servir avec dignité, frapper quand il est attendu l'acceptation d'un sort infâme, se relever malgré les blessures... Accepter ce qui doit être ne peut être qu'un choix certain, non une fatalité à laquelle on se plie. Toute cause est noble à partir du moment où il est refusé le statu de la passivité, il n'est rien auquel on ne peut croire si l'individu se donne les moyens d'aller au-delà de ce que l'adversité attend de lui. Chaque jour est une épreuve à vivre, que le temps pour le faire soit restreint ou non. Accepter un destin, fut-il inexorable, est la pire des faiblesses. Aller à son encontre directement et de façon irréfléchie est une stupidité sans nom. Mais tâcher de le prendre en main, de le choisir et de tout offrir pour le voir se produire... Cela est la seule véritable cause qui vaille la peine de se battre.

❖ De quoi sera fait demain ?
De ce que nous choisirons qu'il soit fait sans considération aucune pour ce qu'aujourd'hui offrira.

❖ Y a qui là ?
Ici répond celui qui inspire aux cieux, si le fait n'est pas assez clair... A qui la faute si vous ne voyez pas même cela ?

❖ Qui y-a-t-il derrière ce mur ?
Cet enfant que l'on a nommé Akilah.

❖ Ce serait cool d'avoir une grande (petite) sœur qui tente de prendre soin de toi mais maladroitement...non ?
Il ne me semble pas nécessiter que l'on prenne soin de moi... Mais quand bien même ce serait le cas, Je suis le Haut du Père et un Prince du Soleil... Des serviteurs gravitent autour de moi constamment, le voudrais-je ou non. Quant aux sœurs... Je suis le dernier membre d'une adelphie qui en compte déjà trois et je doute que l'une d'elle se désigne pour veiller sur ma personne. Sans parler du fait que l'idée même me répugnerait. Mes sœurs en ont déjà... Bien assez fait pour moi et bien assez maladroitement comme ceci.

❖ Si tu étais une planète, laquelle serais-tu ?
Une... quoi ?
[Intervention du joueur]- AH ! Akilah ne peut pas vraiment savoir ce qu'est une planète, étant donné les rudiments de l'astronomie au sein du monde de Kur-Kigal, aussi je me permet de répondre à sa place.
- Qui es-tu, toi qui oses parler pour moi ?
- Chut. Donc, s'il en avait connaissance, il répondrait probablement Mercure, la plus proche planète du Soleil en l’occurrence, puisqu'il se désigne comme son plus fidèle serviteur et tout ce que cela peut sous-entendre (le fait qu'elle soit constamment sous la brûlure de l'astre, mais qu'elle persiste de graviter autour). Il le ferait aussi par rapport à sa masse, la plus petite du système. Car il est conscient que son corps n'est qu'une apparence et c'est pour cela qu'il...
- Jupiter.
- Hein ?
- Impudent. Ne reviens plus ici ni ne te présente plus à moi en parlant en mon nom et tentant de me réduire à un frêle caillou moribond. Aimerais-tu que je fasses de toi un aigle en te brisant les côtes par le dos, les écartelant et tirant tes poumons en les plaçant sur tes épaules pour toutes ailes ?
Hiiiiii ! *s'enfuit*
- Je serai Jupiter.

❖ Quelle est ta devise favorite ?
Le temps d'une vie est le même... Que nous le passions en chantant ou bien en rêvant.

Réponses faites.

Vos interrogations ont reçu leurs éclaircissements respectifs.