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    Clan
    Zihya Ombre-de-Lune
    Dim 6 Mai - 22:45
    http://kurkigal.forumactif.com/t239-zihya-ombre-de-lune#1627 http://kurkigal.forumactif.com/t244-zihya-recits-dans-l-ombre-des-astres
    Clan


    avatar
    Zihya Ombre-de-Lune du Clan du Crâne
    Nul besoin de voir où tu vas, tant que tu sais où tu veux aller.
    Bien le bonjour, je m'appelle Zihya mais à cause de ma cécité et de l'opale de ma peau on me surnomme Ombre-de-Lune. J'ai 41 ans à présent, je suis Kigallu et je fais partie du Clan du Crâne. Dans la vie, je suis musicienne et côté cœur et orientation sexuelle, sachez que je suis veuve et hétérosexuelle. Je suis également définie comme de genre Inanna.


    Caractère

    Zihya est mûe par une conscience morale assez forte. Si forte qu’il n’est pas rare qu’elle se nie elle-même dans la recherche de cet idéal, et ce, sans sourciller. Ou peut-être, en ne sourcillant pas assez, qui pourrait le dire ? Au delà d’une personne intègre et convaincue, il se dévoile à vous une femme avec une grande force de caractère ; tant pour mener ses projets à bien que pour tenir obstinément tête aux importuns qui croisent son quotidien. La cécité lui a conféré ce qu’il faut de détermination, et de lucidité si c’en est : elle sait ce qu’elle veut, elle sait ce qu’elle peut accepter ─ et ce qu’elle ne peut pas, dans une certaine mesure.

    Dans son entêtement vertueux, elle se montrera également peu sensible à vos charmes et peu prompte à se faire manipuler. Elle apprécie ainsi tour à tour, sincérité, bienveillance et loyauté ; ce qui s’apparente à des vertues, selon elle. Elle est d’un tempérament plutôt constant, et calme en apparence. Elle aime à se montrer généreuse dans sa reconnaissance, et met un point d’honneur à ne jamais tenir les choses pour acquises. Elle travaille à gagner le respect des autres, même des esclaves de sa maison ; sa condition infirme implique des notions de confiance, confiance qu’elle ne fera pas appliquer par l’autorité.

    En l’observant d’un peu plus près, vous vous rendrez compte du fardeau que représente sa capitulation face à la dépendance qu’elle a justement parfois des autres. C’est pourquoi elle met un point d’honneur à se débrouiller seule au mieux de ses capacités, qu’importe les esclaves à son service ; Cela la rend fière et lui permet de garder la tête haute. C’est ce qui explique également que dans la sphère sociale, elle se lie peu aux autres et que ses proches se comptent certainement sur les doigts d’une main : Elle protège la farouche indépendance à laquelle elle tient tant.

    La seule faiblesse qu’elle accepte et qu’elle chérie est celle qui la lie à ses enfants. Prunelles de ses yeux éthérés, joyaux de sa vie, son amour pour eux est maladroit parfois, mais toujours sincère. D’ailleurs, vous voyez la pudeur des sentiments se refléter dans un sourire gêné et ses lèvres pincées. Zihya a du mal à en faire étalage, elle peine à se faire très démonstrative même si le coeur y est.

    Enfin, si vous avez de la chance et que le masque tombe, peut-être pourrez-vous vous approcher assez près pour effleurer la surface de ses tendres appétits. Les attentions, les mots, les actes, les détails, tout compte. Sous ses airs parfois impénétrables se cache une grande sentimentale.



    Physique

    Vous apercevez l’arrondi de ses joues, le saillant de la base de ses pommettes, la fierté de son menton relevé. Un nez et une bouche remarquablement dessinés seront vos seuls indices ; vous ne lirez rien de ce qu’elle pourrait penser dans ses yeux. Son regard se soustrait à votre vue ─ comme vous vous soustrayez à la sienne. Une épaisse muraille d’acier, délicatement ornée de motifs qui s’entrelacent à l’infini, lui barre le visage.

    Sous le bandeau de fer, deux écrins vides se passionnent pour le néant des abymes qui les accompagne nuits et jours. Niées dans leur fonction par caprice de la nature, ses iris délavées ne reflètent rien. Difficile alors de qualifier ce regard qui n’existera jamais vraiment, mais il vous semblerait fatigué, enluminé des marques d’un temps qui poursuit son oeuvre. Les marques sont légères, aériennes, sur la peau diaphane : au coin des yeux, à la base du front, sur le bord des lèvres... Soignée, raffinée sans être coquette, elle revêt son masque en presque toutes occasions ; elle ne l’ôte que pour ses soins d’hygiène et pour se reposer. Sûrement par habitude ─ car elle est peu pudique ─ elle se sent très nue sans lui. En plus de ce diadème métallique qui cache sa diminution, vos yeux détaillent les bijoux dont elle se pare : Bracelets de bras, de chevilles, bagues, colliers.

    Vous remarquez aussi sa chevelure solaire qui concurrence l’ivoire de sa peau. Elle tombe en gerbes claires sur ses épaules étroites, et accompagne les courbures de son dos jusqu’à la chute de ses reins. Tantôt tressés, tantôt lâchés, rarement désordonnés. Elle est plutôt élancée, mais de taille moyenne. Ses mains ne sont réellement agiles que lorsqu’elle joue de son instrument, car sinon, elles restent hésitantes.

    Sous cette apparence gracile sommeille pourtant une force tranquille que vous pouvez nettement discerner ; l’emprise de la volonté, l’instinct maternel, la hargne de l’indépendance. Un charme subtile se dégage de ce qu’elle contient : cela lui confère un charisme étrange. Elle se tient droite, fière à défaut d’avoir le geste trop sûr, altière à défaut d’être leste. Vous entendez l’assurance dans sa voix, vous y sentez la pugnacité. Le timbre est clair, la voix légèrement grave, mais douce. Lionne opalescente, sa bienveillance vous bercera de sa douce étreinte, mais sa colère et ses éclats de voix ne manqueront pas de vous désarçonner et de vous faire frémir.


    Son Histoire

    Mes parents parlent des ténèbres. Ils les évoquent avec une évidence effrayante. Ils disent que les abymes bordent ma vue et que l’obscurité rase mon horizon. Mais ces mots ont bien peu de sens pour moi alors. Il n’y a qu’une absence abstraite qui côtoie une multitude de perceptions éparses.

    Jeune, la signification de certains mots communs lui échappe. Comme savoir ce qu’est l’obscurité lorsqu’on a jamais vu la lumière ? Qu’est-ce qu’une ombre, qu’est-ce qu’un astre ? Elle apprend par le toucher, par les odeurs, elle fait des parallèles, des comparaisons. Elle apprend à parler en même temps qu’elle apprend à voir, construisant au fil des ans et au fil de ses sens restants sa propre idée mentale du monde. Elle en a une certaine représentation, une conception particulière, qu’il lui est finalement difficile de décrire aux autres. Tout en ressentis, chauds ou froids, lisses ou rugueux, durs ou moelleux, en bruits sourds ou en échos. Elle grandit en érigeant ses repères et en intégrant, au mieux, ceux des voyants qui l’entourent. Un double apprentissage en somme. Être née noble fut sans aucun doute un atout de taille dans un monde comme celui-là.

    Son enfance fut sans accrocs : L’éducation rigide d’une influente famille, l’absence de fratrie, le sens du devoir. Trop couvée dans ses jeunes années, cela exacerbe son besoin de faire et d’apprendre. Exécrée de toujours se reposer sur les esclaves de sa famille, quoiqu’elle veuille faire ou entreprendre, elle cherche une alternative ; elle décide que la vie ne sera plaisante que si elle trouve elle-même ses propres limites. Véritable moteur de vie, elle envisage alors d’apprendre et expérimenter chaque nouvelle chose qui passe à sa portée, toute relative ; apprendre la cuisine, la poterie, l’équitation, apprendre à nager aussi, à chanter, à jouer de la musique ─ discipline dans laquelle elle excella.

    Son mariage de raison avec Ashur marque la fin de son intrépide appétit. Elle pense avoir fait le tour de ses possibles. Préparée depuis jeune à ce mariage qui sert les intérêts des deux familles, elle l’accepte sans mal. Coeur-de-Tigre, ambitieux, de cinq ans son aîné, à la tête du commerce familial fleurissant est un bon parti, c’est la raison qui le lui dit. Mais si elle est fière d’accomplir son devoir à son côté, si elle s’applique à être une épouse correcte, elle ne renonce pas à son fort caractère et ses idéaux pour autant. Leurs débuts ensemble sont fastidieux, ponctués d’autant d’éclats de voix que de tendresse éphémère. Le temps leur apprendra à se connaître, et s’il n’est pas question d’amour romantique ici, au moins s’estimeront-ils assez, à terme, pour nourrir un singulier respect mutuel ─ en plus des engueulades qui ne se tariront jamais vraiment.

    Devenue femme, elle occupe ses journées et gagne sa vie en tant que musicienne dans les fêtes et les banquets. À force de travail passionné et de perfectionnement, il lui arrivera également d’enseigner cet art. L’oud et la harpe sont ses instruments favoris. Mais devenir femme n’impliquait pas uniquement la subsistance : à vingt et un ans, elle enfantera pour la première fois. Hurrem, premier soleil de son abysse et sûrement la plus folle et belle aventure à laquelle elle devait faire face jusqu’alors. Elle découvrait une nouvelle facette d’elle-même à travers cette enfant, un instinct féroce irradiant d’un amour malhabile. Elle se sentait vulnérable tant elle sentait sa fille précieuse.
    * * *

    Je me souviens nos débuts, de mon indifférence qui se heurtait à ses avances déplacées. Mais lentement, de l’indifférence vint la curiosité, et avec elle, le goût pour une tendresse encore jamais rencontrée ailleurs. Je goûtais un bonheur coupable, je découvrais égoïstement l’amour.

    Son histoire avec Mahyar fut brève, mais intense. Son cousin avait fait irruption dans sa vie peu de temps avant qu’Ashur ne s’éloigne pour affaires, la laissant seule avec leur fille à Shurug. D’abord indifférente et réfractaire, les choses prirent un tournant inattendu pour la jeune femme. Elle découvrait avec appétit ces choses-du-coeur jusque là étrangères. Puis Ashur revint, et la réalité les rattrapa ; elle était grosse d’un autre. Son univers menaçait de s’écrouler, le poids de la noblesse pesant trop lourd tout à coup. Elle eut beaucoup de mal à faire face à la culpabilité qu’elle ressentait quand elle pensait à Hurrem et à cet enfant à naître. Heureusement ou malheureusement, Mahyar la comprenait, et ils choisirent ensemble ce qui semblait alors le mieux, tirant un trait impossible sur leur histoire. Zihya implora le pardon de son mari avec une sincérité étouffante ; la vie reprit finalement là où elle avait menacée de s’interrompre.

    Après Hurrem et Mahyar, Amra fut sa troisième grande joie dans la vie. Un astre lumineux qu’elle enveloppait de son amour déçu. L’expérience était douloureuse ; chaque contact lui rappelait les origines de son enfant autant qu’il nourrissait son amour pour lui. Le temps ne suffit pas à en atténuer les éclats, mais la vie continua. Zihya avait à coeur de prendre soin de la chair de sa chair. Sa propre mère n’avait pas exactement été un exemple en la matière, mais elle fit de son mieux, malgré les difficultés qu’elle pouvait rencontrer. Elle se montrait intraitable en matière d’éducation et les disputes avec Ashur à ce sujet n’étaient pas rares.
    * * *

    Je fais partie du clan du Crâne et j’ai haïs Derketo. Quel Dieu arrache les enfants à leur mère ? Quelle douleur me terrassait alors ! Amra, étoile de ma nuit, j’ai compris le sens des abysses à l’annonce de ton sacrifice. Douce enfant, à quel moment ai-je failli ?

    Cette épreuve fut sûrement la plus difficile qu’il lui fut offert d’affronter. Lorsqu’on retrouva Amra, Zihya ne sut comment réagir et se comporter. Hurrem veillait nuit et jour à ses côtés et cela la rassurait. Mais pour sa part, il lui semblait avoir perdu cette légitimité. Endeuillé de son enfant, n’est-ce que pas le fardeau de tout parent que de s’écraser sous une culpabilité absolue et irrationnelle ?
    * * *

    Les années ont continué de filer. Lorsque je me retourne pour regarder en arrière, je suis satisfaite de voir Hurrem s’épanouir à son tour dans le rôle de mère. Amra est en vie, mais mon coeur se serre à sa pensée. À quel prix ?

    Son existence gravite toujours autour de ses deux soleils, mais de manière plus lointaine forcément. Le départ d’Ashur fut difficile à porter, après plus de trente ans de vie commune, et malgré leurs différends, il restait un homme bon et un repère familier. Elle occupe ses journées avec la musique et en mettant de l’ordre dans les affaires de son défunt mari. Ce veuvage ne manque pas de poser certaines questions, auxquelles elle ne manquera pas de chercher des réponses, en temps et en heure...
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    Comment avez-vous découvert le forum ? Partenariat avec la caverne
    Un petit mot doux ? Coupe des rondelles de saucisson. J'espère que tout conviendra et que ce sera convainquant Wink


    Dernière édition par Zihya Ombre-de-Lune le Lun 7 Mai - 7:15, édité 2 fois
    http://kurkigal.forumactif.com/t239-zihya-ombre-de-lune#1627 http://kurkigal.forumactif.com/t244-zihya-recits-dans-l-ombre-des-astres
    Zihya Ombre-de-Lune
    Date d'inscription : 30/04/2018
    Messages : 145
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    Métier : Musicienne
    Thème : Mercy in darkness
    DC : Oyun ♪ Malihe



    Clan
    Mahyar Langue-de-Miel
    Dim 6 Mai - 23:27
    http://kurkigal.forumactif.com/t31-mahyar-ceci-est-une-fiche-en-uc-maggle http://kurkigal.forumactif.com/t43-mahyar-carnet-de-bal#71
    Clan
    Hey you Smile

    Parfaite cette fiche, emplie de douceur et de pudeur. J’adore ce que tu as fait du perso ^^
    http://kurkigal.forumactif.com/t31-mahyar-ceci-est-une-fiche-en-uc-maggle http://kurkigal.forumactif.com/t43-mahyar-carnet-de-bal#71
    Mahyar Langue-de-Miel
    Date d'inscription : 20/02/2018
    Messages : 267
    Age du perso : 40 ans
    Métier : Embaumeur
    Thème : ♫ Mourning
    DC : Nue Défie-la-Mort, Pritika Fleur-des-Dieux, Lilu Etoile-du-Matin



    Invité
    Invité
    Lun 7 Mai - 10:26
    avatar
    Félicitations !
    Te voilà validé(e) mon poussin !
    Maintenant que tu as passé la première étape du forum, je t'invite à venir recenser ton avatar sur ce topic histoire que personne ne te pique ta tronche, faire ton petit journal ici même en suivant le modèle et si tu cherches du rp, tu peux poster une demande par ici ! Ceci étant dit, amuse-toi bien sur le forum ! Laughing
    Anonymous



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